1800 - 1900 - Thônes, un petit bourg de montagne

1800 - 1900 : Thônes est un petit bourg de montagne qui vit principalement de l'agriculture avec la production du reblochon.

1815 - Thônes fait un retour au Royaume de Piémont-Sardaigne, sous le sceptre des ducs de Savoie

1860 - Rattachement de la Savoie à la France. Un plébiscite est organisé le 22 avril 1860. Il pose la question : "La Savoie veut-elle être réunie à la France". A Thônes, sur 650 inscrits, on compte 566 oui, 43 oui et zone, O non.

1860-1910 - Développement d’une activité industrielle : chapellerie Agnellet, ateliers d’horlogerie ; création en 1909 d’une usine de textiles : les Manufactures Réunies de Thônes.

1893 - A Noël, la fée électricité illumine pour la première fois notre cité.

1898 - Création du Tramway à vapeur Annecy-Thônes (le TAT). La gare était installée au quartier du Vieux-Pont (Maison Levet). La vie touristique se développe alors rapidement. Le syndicat d'initiative est créé en 1906 et en 1913 la commune compte 7 hôtels dont l'auberge-pension du Villaret. La ligne du tram fut supprimée en 1930.

Début du XXème siècle, l'activité manufacturière

Au début du XXème siècle, l'activité manufacturière se développe (quelques tanneries, une fabrique de chapeaux et plusieurs horlogeries et de nombreuses scieries qui exploitaient le bois des riches forêts environnantes).

1905 - 1908 - Premiers concours de bobsleigh et de ski à Thônes.

1914 - 1918 : La 1ère guerre mondiale a coûté la vie à 103 jeunes Thônains.
 
Après la guerre, la vie reprend ses droits et le tourisme se développe encore avec une saison d'été animée (centenaire de la Compagnie des Sapeurs Pompiers, les 1ères fêtes du Cyclamen) par de nombreux estivants venus pour un séjour de plusieurs semaines dans les 13 hôtels et les 80 locations de la commune.

1943-1944 - THÔNES dans la Résistance

Mais cette vie tranquille est bientôt anéantie par l'épreuve de la guerre (nombreux sont les jeunes soldats retenus prisonniers en Allemagne) et les jours terribles de février-août 44, qui précèdent et accompagnent les combats du plateau des Glières. Au cours de cette période, la maison du Villaret sert de siège à la gestapo.

Mars 1944 - Combat des Glières,

3-4 août 1944 - Bombardements allemands de Thônes en représailles (12 morts).

A la fin du conflit, la ville de Thônes accueille le Général De Gaulle venu rendre hommage aux combattants de la Résistance (5 novembre 1944). Trois ans plus tard, c'est au tour du Président de la République Vincent Auriol de venir à Thônes et à Morette où il inaugure le cimetière militaire.

La Ville de Thônes est titulaire de la Croix de Guerre et de la Médaille de la Résistance, pour le rôle que jouèrent ses habitants dans la Résistance.

Après la guerre, avec ses 2750 habitants, Thônes retrouve peu à peu le rythme plus régulier du temps de paix.

En 1999, Thônes compte 5 210 habitants.