Les FOURS de la COMMUNE

 

Descendant des fours banaux du Moyen Age, porteurs de toutes les traditions et organisations collectives des communiers qui les avaient construits, ils touchent au plus quotidien de la vie des hommes, en même temps qu’au plus symbolique de nos aliments: le pain.

Depuis la dernière guerre beaucoup ont été désaffectés. Pourtant à ce jour on peut encore en dénombrer six sur le territoire de la commune de Thônes : Le Sappey, Thuy, Tronchine, Le Crêt (Montremont), Les Panthets et Le Lencieux (Glapigny).

 

Le plus symbolique : LE LENCIEUX (Glapigny)

Construit au XVIIe siècle, le four a connu sa dernière restauration en 1986. Dans un site agrémenté d’un bassin de bois, il sert régulièrement de cadre à des fêtes traditionnelles. Le coffre du pétrin laisse voir un jeu de carrés magiques qui permettait de patienter entre deux fournées tout en surveillant la cuisson.

 

Les PONTS « ROMAINS »


Des réfections de route en 1460 ainsi qu’au tout début du XVIe siècle avaient laissé supposer que la construction des ponts «dits romains» des Clefs, et de Thônes dataient d’au moins quatre à cinq siècles... 

Une recherche effectuée par M. Emilien Guelpa aboutit à cette conclusion: «Le pont romain de La Vacherie (La Bossenaz) , celui de Thônes (au Vieux-Pont), et celui des Clefs, ont été construits en 1734 par trois entrepreneurs de Samoêns. » Il cite le nom de MM. Jean Gauthier, Joseph Simon et Riondel, pour les deux ponts thônains ; et de MM. Andriez, Duboin et Pin pour l’ouvrage des Clefs. 

D’ailleurs les tailleurs de pierre de Samoèns et de la vallée du Giffre (il en partait jusqu’à mille par an) étaient de grands bâtisseurs et l’on doit notamment à leurs burins l’Hôtel de Ville d’Annecy ou le Sénat de Savoie, à Chambéry.

Toutefois, il est incontestable que les trois ponts cités — comme beaucoup d’autres — existaient bien avant le XVIIe siècle. Il s’agissait donc, en 1734, plutôt de re-construction, voire de rénovation. A l’identique ? Allez savoir

 

Vieux Pont romain de Thônes

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