L’Église Saint-Maurice

C’est en 1687 que les syndics et paroissiens de Thônes décidèrent de remplacer la vieille église dont l’évêque Jean d’Arenthon d’Alex donnait une description peu flatteuse «Nous avons observé le misérable état dans lequel sont réduites toutes les chapelles et le peu de symétrie avec lequel elles sont bâties en sorte qu’elles occupent une patie de la nef de ladite église celle-ci n’étant point voûtée est exposée à un grand danger en cas d’incendie, le clocher étant encore, contre toutes les formes et règles, basty sur le choeur».

La construction du nouvel édifice menée sous la direction de l’architecte milanais Pierre Chiesa fut achevée vers 1697 mais il fallut attendre une vingtaine d’années avant que ne soit posée la couverture du clocher et réalisé le retable.

L’église souffrit de la Révolution puisque, à la suite de l’insurrection de la vallée, en mai 1793, l’intérieur de l’édifice fut dévasté et la flèche du clocher arasée. Celle-ci était reconstruite dès 1827 tandis qu’en 1863, la voûte intérieure et le choeur étaient recouverts de peintures représentant des scènes de la Bible.

Vingt ans plus tard, la façade avec son porche couvert était remplacée par la façade actuelle en pierres de taille avec un portail néo-roman assez peu adapté au style du reste de l’édifice.

Restaurée en 1930-31, l’église eut beaucoup à souffrir des bombardements d’août 1944 ; en effet, le bas-côté droit fut en grande partie détruit et la voûte dut être refaite, ce qui entraîna la disparition des peintures de la nef centrale.

Depuis la guerre, l’église a fait l’objet de travaux d’entretien importants en 1963, façade, toiture et clocher ont été remis à neuf et en 1969- 70, le retable central et ceux des autels latéraux ont été complètement restaurés ; enfin entre 1994-96 c’est la façade qui a été entièrement rénovée.

Saint Maurice est le patron de la paroisse de Thônes ; il est fêté le 22 septembre. Officier romain commandant la légion théhéenne, Maurice fut massacré avec ses soldats dans les défilés d’Agaune, non loin de Martigny en Valais (Suisse) pour avoir refusé d’obéir à l’empereur Maximien qui leur enjoignait de sacrifier aux dieux de Rome et de pourchasser les chrétiens.

Le clocher
Depuis trois siècles, le clocher domine de sa haute silhouette (42 m) le coeur de notre cité. Avec le retable, il est un témoignage remarquable de l’art baroque qui s’est développé en Savoie pour l’essentiel entre 1650 et 1750.

Reposant sur une tour carrée de 6 m x 7,50 m de côté, un socle renflé en boudin sert de base à une galerie octogonale de colonnettes qui supporte le bulbe et sa flèche. Le clocher abrite 4 cloches fondues, pour les deux premières par les établissements Gautier et, pour les deux autres, par les Frères Paccard.

La plus grande cloche pèse environ 1500 kilos. Sa première fonte en 1829 par Louis Gautier ne donna pas satisfaction et la cloche due être refondue en 1831. Entre temps, le fondeur décède prématurément et la famille Vallier, partenaire de longue date des Gautier se charge de la fonte. Elle chante un « ré » puissant.

Sur la cloche, il est inscrit (en latin) : « Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême (Ephésiens 4, 5). Les thonains toujours fidèles à Dieu et au Roi, 1793. Parrain Rd J. F. Hyppolite Lavorel curé plébain et marraine Clara Lathuile née Buttin. En l'an 1831, Charles Abert roi et C.F. De Tholliaz évêque. Vallier et Gautier (m'ont) faite. Saint Maurice, priez pour nous ».

Cette cloche, la troisième des Aravis par le poids, présente de beaux décors : une croix, une Vierge priante et une frise de festons et d'angelots.

La seconde cloche, celle de l’Angélus, a été fondue en 1829 par Louis Gautier. Elle remplace une cloche fondue en 1803 qui, bien que saine, a été refaite pour s'harmoniser avec ses sœurs. Elle pèse environ 900 kilos et chante un très beau « fa ».

Il est inscrit sur celle-ci (en latin aussi) : « Louez le Seigneur, toutes les nations, louez-le avec des cymbales bénies (Psaumes 116 et 151). 1er en 1803, J. F. Durod fut le parrain bien méritant de sa patrie. 2ème en 1829, sous le règne de Charles Félix et l'épiscopat de C. F. de Tholliaz, le parrain fut le Rd J.F. Girod et la marraine Rosalie Girod. Clarafond recteur. Gautier (m'a) faite. Saint Maurice, priez pour nous ».

Cette cloche présente des belles effigies des saints Maurice et Laurent, de la croix et du blason de la famille Gautier de Briançon.

La troisième cloche fut refaite en 1891 par les frères Georges et Francisque Paccard, la même année que la célèbre « Savoyarde », plus grosse cloche de France qui trône encore à la Basilique de Montmartre. Elle chante le « sol » et porte le joli prénom de « Marie-Julienne ». Elle remplace une cloche de 551 kilos fondue en 1828 par Louis Gautier.

Sur la cloche, très bien ornée, on peut lire (en latin) : « Année 1891. Léon XIII souverain pontife et Louis lsoard, évêque d'Annecy. N. Albert curé plébain de Thônes et chanoine honoraire d'Annecy et F. Richard maire de Thônes. Moi, Marie-Julienne, déjà née en 1828 j'ai été brisée, j'ai été restaurée. Mon parrain a été Julien Agnellet et ma marraine Marie veuve Parfait Agnelet, de bienheureuse mémoire. Bénissez le Seigneur, montagnes et collines. Ô chose admirable ! Le pauvre, le serviteur et l'humble mangent leur Seigneur. Georges & Francisque Paccard, fondeurs à Annecy-le-Vieux, Haute-Savoie, 1891 ».

Cette cloche magnifiquement ornée arbore un Christ, la Vierge, un Ostensoir (rappelant son lien avec l'ancienne confrérie du Saint-Sacrement de Thônes) et saint Maurice, patron de la paroisse.

La plus petite cloche date de 1841. Elle aussi a été fondue en 1828 et pesait 420 kilos. Elle est légèrement plus lourde aujourd'hui. C'est un « la bémol » un peu haut.

Sur la cloche, il est inscrit (en latin) : « Je me suis réjoui de ce qu'on m'a dit : Allons à la maison du Seigneur. (Psaume 121) Parrain : Jean Chatron, prieur de la confrérie du Très Saint-Sacrement. Marraine : Carole Chatron, née Patuel. Les frères Paccard (m'ont) faite en l'an du Seigneur 1841. Saint Maurice, priez pour nous. ».

Cette cloche possède des décors plus sobres, avec comme effigies principales le Christ, la Vierge et saint Maurice.

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L’intérieur de l’Eglise
La visite s’opère en un mouvement tournant autour de la grande nef centrale et de ses autels adjacents. Elle permet de découvrir :

• Côté gauche : le meuble sculpté du baptistère; l’autel dédié à Saint François de Sales et surmonté d’un tableau représentant Crépin et Crépinien, protecteurs des sabotiers et cordonniers de Thônes (XVIIIe siècle).
Le retable du Sacré-Coeur, daté du XVIIe siècle, qui présente des statuettes du Christ et des douze apôtres enchassés dans des médaillons de bois finement travaillés.
• Côté droit : le retable et l’autel de Notre-Dame du Rosaire, avec baldaquin et colonnes torsadées en bois doré. Ce retable est décoré essentiellement de petits médaillons renfermant des scènes rappelant les mystères du Rosaire (XVIIe siècle).
• Au centre, le choeur, avec à l’entrée les statues de la Vierge à l’Enfant et de Saint-Joseph ; puis les stalles du XVIIIe siècle et les deux anges du XVIe siècle.


 Le rétable
Plus de vingt ans après l’achèvement des travaux de construction de l’église, les paroissiens de Thônes furent enfin en mesure de financer l’installation du retable dont ils confièrent la réalisation au sculpteur J. Jacquetti, originaire de Macugnagna (Haut-Milanais) et résidant pour lors à Annecy.

Qu’ est-ce qu’un retable? (ou arrière-table> au sens strict du mot). C’est un ensemble d’architecture ou de menuiserie finement sculptée et peinte contre lequel est appuyé l’autel de l’église. D’abord simple gradin placé en retrait de la table d’autel, il s’agrandit progressivement au cours des siècles pour prendre des dimensions monumentales au moment de la Contre Réforme. A cette époque l’art religieux est influencé par les décisions et par l’esprit du Concile de Trente soucieux de lutter contre le protestantisme : les églises doivent être de grands livres d’instruction religieuse pour présenter aux fidèles, souvent illettrés, avec toutes les ressources de l’Art, les dogmes catholiques et leur figuration imagée, vivante et souvent pathétique.

Un décret du Ministre Bérard, en 1923, l’a placé parmi les monuments historiques. C’est à ce titre qu’en 1970 des spécialistes de la dorure et de la peinture de faux marbres ont travaillé à sa restauration en même temps qu’ils rénovaient les autels latéraux. C’est ainsi que le monument a retrouvé une splendide jeunesse.

«Gigantesque mur de la foi sur lequel vient butter le regard et s’élever la prière», le retable représente un résumé imagé de la doctrine chrétienne qui, de la Trinité, nous mène à l’incarnation et à la Rédemption puis à la société militant sur la terre avec les saints et les martyrs. Le retable est divisé en trois étages principaux. L’étage supérieur représente la Trinité avec la figure de Dieu le Père portant dans ses mains le monde surmonté de la croix, emblème du Christ. Quant à l’Esprit Saint, il est figuré par une colombe blanche qui apparaît les ailes déployées sur le fond du baldaquin. L’étage intermédiaire représente l’Incarnation et la Rédemption. La croix du Christ est entourée de deux médaillons de toile peinte, représentant la Nativité et la Résurrection. Le Christ mourant est assisté par la Vierge Marie, Saint Jean et Marie-Madeleine tandis que des anges recueillent dans les calices le sang du Crucifié.
A l’étage inférieur, l’Incarnation et la Rédemption se prolongent par I’Eglise représentée par ses pères et ses docteurs : de gauche à droite, l’on peut reconnaître Saint Augustin, Saint Grégoire le Grand, Saint Ambroise et Saint Jérôme. Le tableau central représente le martyr de Saint Maurice, immolé devant la statue d’un dieu païen. Celui-ci fut réalisé en 1726 par le peintre chambérien, Jean-Baptiste Berengier, qui exécuta dans le même temps deux médaillons.

L'orgue
L'orgue a été commandé en 1963 au facteur d'orgue Curt Schwenkedel à Strasbourg et installé à l'église Saint-Maurice en octobre 1965 en présence de Monsieur le Maire Angelloz.
Il a été conçu en deux buffets pour préserver la vue sur la rosace, et laisser la lumière du jour pénétrer dans l'église. Cette différence de conception, rare en Haute-Savoie, a imposé une mécanique très complexe de tiges en bois, les vergettes, passant sous le plancher de la tribune, afin de relier les deux buffets d'un point de vue sonore.
De facture néobaroque, typique des années 1960, ses près de 1000 tuyaux sont en étain et cuivre. Son usage est aussi bien cultuel que culturel et pédagogique, lui permettant de se mettre autant au service des plus grandes oeuvres du répertoire musical, que de l'enseignement et de la pratique de l'orgue pour les élèves des écoles de musique des Aravis.
Un chantier de relevage (nettoyage total et réhabilitation) s'est déroulé en octobre et novembre sous la conduite des facteurs d'orgue de la Ravoire, Dominique Chalmin et Fabienne Judong-Manuel. Il a fallu démonter tous les tuyaux pour les dépoussierer et les nettoyer, ainsi que toutes les parties internes des buffets et de la mécanique. Les 13 moteurs de tirage des jeux électriques ont été restaurés en Allemagne chez le fabricant d'origine. De gros travaux sur l'étanchéité des deux sommiers ont été réalisés. L'ensemble de la mécanique est vérifié, réglé, au même titre que les deux claviers et le pédalier. Chacun des tuyaux quand il est réinstallé sonnant faux, la dernière étape consiste donc à les accorder l'un après l'autre à l'oreille, un long travail d'orfèvre ! L'excellente conception de l'instrument à l'origine fait qu'il s'est conservé en relativement bon état 60 ans après. Les deux facteurs d'orgue ont eu à coeur de garder l'harmonie de départ de l'instrument, sans aucune transformation, lui permettant de sonner comme au temps de sa première jeunesse.

Le chemin de croix de Jean Constant Demaison

Depuis 1515, le site du Calvaire a été l'objet maintes fois au cours des siècles de travaux d'aménagement ou de réhabilitation. Le Révérend Sébastien Dubois finance en 1834 la rénovation de la chapelle, fondée à l'origine par le curé Forier, et réalise la construction d'un chemin de croix en souvenir de la Passion du Christ, avec les stations de pierre que nous connaissons encore à ce jour. Lors du grand chantier de 1930, les stations remaçonnées reçoivent des panneaux en cuivre peint représentant les épisodes de cette Passion. Puis en 1947, c'est le grand sculpteur savoyard, Jean Constant Demaison, qui réalise en chêne les deux chemins de croix de Thônes, l'un au Calvaire, l'autre en format plus réduit à l'église Saint Maurice. La dernière réhabilitation a eu lieu en 2023 (voir Bulletin Municipal n°60).

Les 9 chapelles de Thônes

La chapelle du Calvaire

La chapelle fut fondée en 1515 par le curé-plébain Hugues Forier au lieu-dit Crêt Severo (devenu depuis le Calvaire) sur le promontoire rocheux qui domine la ville elle fut placée sous le vocable des Cinq Plaies ou Crucifixion du Christ.

Passé sous le patronage de la famille d’Arenthon d’Alex, l’édifice se détériora sérieusement au point qu’en 1724 l’on pouvait en dresser ce triste constat: «La chapelle du Calvaire où le peuple avait une grande dévotion est réduite aux murailles qui demandent à être remaillées».

Un siècle plus tard la chapelle fut remise en état grâce à un legs de R Sébastien Dubois, qui fit en outre construire les stations du chemin de croix qui jalonnent la rampe d’accès. Restaurée une première fois entre 1880 et 1889 elle a vu son clocheton détruit par un orage au début du siècle. Celui-ci été reconstruit d’une manière tout à fait différente en 1933 : une petite tour clocher accolée à la nef remplaçant le clocheton médian d’origine.

L’aménagement et l’embellissement du site commencés à l’occasion de la construction de la déviation routière ont été achevés en 2002.

La chapelle de la Bossenaz

Bâtie au bord de l’ancienne route conduisant de Thônes aux Villards sur-Thônes, la chapelle, construite en 1605 par les soins de Révérend François Avrillon de La Cour, est dédiée à Notre-Dame de Pitié et Saint Antoine de Padoue. Elle constitue un charmant ensemble avec le pont «romain» qui enjambe le Nom, à ses pieds. La statue de grande valeur, qui ornait jadis sa façade, a trouvé refuge dans une vitrine du Musée de Thônes.

La chapelle de la Vacherie-village

Elle fut construite au coeur même du hameau en 1719, à la demande des communiers de La Vacherie, par les frères Pin, maîtres-maçons à Thônes. La chapelle, dédiée à Saint-Guérin, abbé d’Aulps, évêque de Sion et à Notre-Dame des Sept Douleurs a été restaurée en 1989 par les habitants du hâmeau.

La chapelle de Notre-Dame de Lorette à Glapigny

Sa première construction remonte à 1746. Elle fut dédiée à la Vierge Noire de Lorette (près d’Ancône en Italie), sans doute parce que ses fondateurs avaient fait le pèlerinage et y avaient peut-être acheté la statue.

En 1988-89, la chapelle a fait l’objet d’une très belle restauration par les habitants du hameau, ceux-ci faisant même sculpter une nouvelle statue pour remplacer celle qui avait été volée.

Notre-Dame de Lorette on y vient en pèlerinage pour vénérer une maison qui, selon une tradition, serait la maison même de la Vierge transportée miraculeusement depuis Nazareth d’abord en Dalmatie, puis à Lorette.

La chapelle Notre-Dame de Pitié à Galatin

Erigée sur la route de Thônes à Manigod, «la chapelle du Coin» fut dotée en avril 1592 par un membre de la famille noble de Gallatin, dont elle prit plus tard le nom. Démolie par le service des Ponts et Chaussées pour élargir la route départementale, elle fut reconstruite en 1972-73 par les habitants du quartier. Elle est placée sous le vocable de Notre-Dame de Pitié, Sainte-Croix et Saint Christophe.

La chapelle Saint-Jacques et Saint-Anne de Chamossière

Projetée dès la fin du XVIe siècle, la chapelle a été construite en 1727 sous le vocable de Notre-Dame du Puy, de Saint-Jacques et de Saint François.

La Chapelle Notre-Dame des Neiges aux Pesetz (vallée de Montremont)

La première construction remonte à la fin du Moyen Age. Elle est reconstruite en 1674 à l’initiative de Rd Jacques Avrillon, sous le vocable de Notre-Dame des Neiges, Saint-Barnabé et Saint-Isidore. Renversée le 21 décembre 1740 par une crue du Malnant, la chapelle fut rebâtie, un peu plus grande, en un endroit moins exposé aux fureurs du torrent. Mais, là, une avalanche vint enfoncer ses murs le 15 février 1807 et de nouveau il fallut la rebâtir. Alors que l’on cherchait encore un nouvel emplacement plus propice, un matin, dit-on, un carré de neige rose illumina le flanc de la colline... Le signal fut interprété comme un message de la Vierge. Depuis, la chapelle reconstruite à cet emplacement exact a bravé tous les cataclysmes.

La chapelle Saint-Simon de Thuy

Erigée en 1501 par la famille des Nobles de Fornier, la chapelle fut placée sous le vocable de Saint-Simon et Saint-Jude. Elle est remarquable pour son abside.

La chapelle Saint-Bernard de Menthon, au Sappey 

Construite en 1648 par les habitants du hameau, elle est vouée à Saint-Bernard de Menthon mais, aussi, à Notre-Dame et à Saint Grat. Détruite pendant la Révolution la chapelle fut rebâtie au début du XIX siècle.

Les oratoires


Les Plans

Notre-Dame de la Délivrance (ou de la «Délivrande»). Priée jadis par les mères qui voulaient obtenir une heureuse délivrance de leur grossesse, la Vierge est invoquée aujourd’hui pour la guérison des malades.

Le Martinet

Notre-Dame du Rosaire. Au pied de la route du Glapigny. Reconstruction vers 1987.

Forêt du Mont

Notre-Dame des Murailles. Construit en 1730, l’oratoire a été restauré et transformé en 1938-1943 par le poète-pâtissier Claude Mermillod-Baron qui ajouta plusieurs maximes et entoura l’oratoire d’une carte de France en ciment moulé.

La Racenière

Notre-Dame des Ermites. Rattaché au culte de la Vierge d’Einsiedeln, il rappelle celui construit à l’intérieur de la cathédrale-abbaye d’Einsiedeln (Suisse).

Plateau de Beauregard

Notre-Dame de Lourdes. L’oratoire a été construit devant l’Hôtel du Téléphérique en 1935 par Germain Masson.

Vaunessin

Saint-Jacques. L’oratoire a été reconstruit pour la fête de la Saint-Jacques de juillet 1997 à l’emplacement d’une ancienne chapelle, tombée en ruines probablement à la fin du XVIIIe siècle.

La Cour

Notre-Dame de la Cour. Une Vierge à l’Enfant. Aux pieds de Marie, un écusson dominé par un lion : le blason des Nobles de Charansonay. Au-dessous : une inscription en gothique «Notre-Dame du Puy».

Les Fours

Notre-Dame des Fours. Construit en 1807 à proximité d’un chalet d’alpage, l’oratoire fut détruit par la neige glissant du toit. Il a été restauré en 1984.

Morette

Notre-Dame de la Salette. Erigé en 1866, il a été déplacé en 1938-40 lors de la construction, par l’armée française, des blockhaus destinés à la défense du Pont de Morette.

Le Sappey

Dédié à la Mère de Jésus. Construit en 1891, grâce à la générosité de deux anciens du village: André Doche et Jean-Marie Bijasson.

Les Étouvières (Vallée du Montremont)

Notre-Dame de Lourdes. Erigé en 1933 par M. Lucien Avet-l’Oiseau à la suite d’une crue du Malnant qui ravagea les alentours mais protégea sa scierie.

Les Pesetz (Vallée du Montremont)

Notre-Dame des Sept Douleurs. A l’angle de la Maison Avet-le-Veuf.

La Curiaz

Notre-Dame de Fourvière. De nombreuses images pieuses ornent la niche.