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Écomusée du Bois et de la Forêt

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Musée de la Résistance / Nécropole de Morette

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Musée Patrimonial du Pays de Thônes

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Exposition des Amis du Val de Thônes

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Centre ville

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Églises, chapelles et oratoires

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Château, place et staue Avet

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Fours et ponts romains

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Manoir de la Tour

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Fresque murale de la salle des mariages

Le patrimoine des vallées de Thônes, cette vaste contrée que l’on peut aisément circonscrire aux cols de Bluffy, de la Colombière, des Aravis, de l’Epine et des Esserieux ainsi qu’aux défilés de Dingy-Saint-Clair et d’Entremont est, à la fois riche et diversifié.

Dans les années 1970, l’investigation systématique des monuments et curiosités, menée dans le cadre de l’opération du «pré inventaire», permettait de recenser au moins 300 centres d’intérêt : moulins à huile ou à eau, encore en activité, vieux métiers à tisser, hameaux typiques, traces évidentes d’ancienne voie romaine, grottes, fours, sites exceptionnels...

Cependant, l’empreinte de la religion catholique a profondément marqué les légendes, l’histoire et les monuments qui jalonnent jusqu’au sentier le plus reculé. Ainsi, la moitié des relevés d’architecture sont-ils d’inspiration religieuse.

A Thônes, il en est de même. Nous trouverons ainsi, outre l’église Saint-Maurice, 9 chapelles, 15 oratoires, sans oublier les nombreuses croix dressées aux croisées des chemins. 

Mais le patrimoine de notre cité ne se limite pas aux édifices religieux. Il englobe également les bâtiments liés à l’activité passée ou présente des habitants. II comprend aussi le souvenir des hommes qui ont écrit son histoire, modelé ses paysages et mis en valeur ses ressources. Enfin, le patrimoine de Thônes, ce n’est pas seulement un héritage figé que l’on conserverait telle une précieuse relique mais, au contraire, une construction enrichie des apports de chaque génération aux traditions fondamentales héritées de l’histoire et de l’adaptation de l’homme à son milieu.

Monuments et sites classés

Classement au titre des Monuments Historiques :

• L’Eglise, à l’exclusion de sa façade.
• L’ensemble formé par la place Avet, la Statue, les Arbres derrière ladite place, le Vieux Pont et les immeubles qui le bordent.
• L’Ensemble formé par les maisons à arcades de la Place du Marché, ladite place, l’Eglise et la Fontaine.
• La Place au centre du hameau de la Vacherie, avec le Four, la Fontaine et la Chapelle.
• Le Vieux Pont de la Vacherie et Chapelle de la Bossonaz.
• Le Cimetière, les Grottes et Cascades de Morette.

Le souvenir des hommes

Les fresques de la Mairie

Au premier étage de la Mairie, la salle du Conseil Municipal présente la particularité d’être décorée par deux fresques signées S. Flexor, réalisées à la veille de la seconde guerre mondiale pour le compte de l’Administration des Affaires Culturelles. 

La plus petite de ces fresques se situe sur la face ouest de la salle consulaire. Dans un curieux mélange des époques, elle rassemble sept anciens maires de Thônes et rappelle deux événements de notre histoire locale.

La fresque Ouest :

Cette fresque, exécutée aux frais du Maire, M. Haase, représente la scène du 13 octobre 1793 pendant laquelle les Thônains, élisant leurs députés à l’Assemblée des Allobroges, leur prescrirent de demander le rattachement à la République Française. 

Figurent au tableau des personnages récents en lieu et place des véritables acteurs de la scène : Joseph Avet, bienfaiteur de la commune, les maires Agnellet, Sylvestre, Richard et Michel, ainsi qu’un premier adjoint, Maurice Grand, doyen de Thônes et petit-fils de celui qui présida effectivement l’Assemblée de 1793.

La fresque Est :

La fresque côté Est est composée de 3 parties : 

Sur la gauche, quatre jeunes femmes représentent, sous forme allégorique, les activités les plus florissantes de la ville dans la première moitié du XXe siècle le fromage, la bonneterie, l’horlogerie, l’élevage. La cinquième jeune femme, coiffée de la couronne du marquisat, représente la ville de Thônes et porte ses armoiries.

Au milieu, quelques éléments symboliques : croix de Savoie, croix de Saint-Maurice, armoiries de Thônes et les lacs de Savoie. 

Sur la droite, enfin, tout le pan est occupé par des personnalités ayant marqué leur époque. De gauche à droite nous découvrons Auguste Thévenet, le chanoine Pochat-Baron, Louis Haase, Alexandre Vinit et Eugène Fournier. Tentons d’en savoir un peu plus sur eux.

Auguste THÉVENET (1885-1948)
Négociant en fromages, installé rue de la Tournette, à Thônes. Il prend le 11 décembre 1932 la présidence du premier syndicat de défense du «véritable» reblochon, appelé «Le Syndicat des expéditeurs de véritables Reblochons», un organisme de défense, de contrôle et de promotion qui deviendra, le 11 décembre 1937, «Le Syndicat des affineurs, expéditeurs et producteurs de véritables Reblochons», ancêtre de notre Syndicat Interprofessionnel du Reblochon (S.I.R.).

Le Chanoine François POCHAT-BARON (1860-1951)
Professeur de philosophie, puis Supérieur du Collège Saint-Joseph durant un demi-siècle. Il accomplit, parallèlement, un remarquable travail d’historien local, publiant notamment deux ouvrages de référence «L’Histoire de Thônes» (1925), et «L’Histoire des Paroisses de la vallée de Thônes» (y compris Alex),

M. Louis HAASE (1886-1962)
Industriel qui, avec J. Grandchamp, fonda à Thônes, en 1909, l’entreprise de textiles qui porte son nom. Maire de Thônes de 1935 à 1940 et de 1944 à 1953, il joua un rôle déterminant à la tête de la ville pendant la deuxième guerre mondiale. Il est, entre autres, à l’origine de la création du cimetière militaire de Morette, devenu Nécropole Nationale en 1984.

Le Dr Alexandre VINIT (1882-1942)
Médecin, de 1909 à 1957, il mena toute sa carrière dans son cabinet de «sous les arcades». Il exerça les fonctions de medecin de 1909 à 1945 en soignant en priorité les resistants.

M. Eugène FOURNIER (1874-1958)
Artisan du bois, il tenait dès 1907, au hameau de «La Cour», un atelier dont les machines étaient actionnées par une installation hydraulique. De multiples productions à base de bois seront fabriquées ici pour une clientèle essentiellement locale : skis, mobilier, chaises, chalets... 

En 1946, les deux fils d’Eugène Fournier, Marcel et Paul, (d’où le nom de «Fournier Frères») reprennent l’entreprise qui s’était constituée en S.A.R.L. dès 1943. Pendant deux ans, ils vont produire principalement des buffets de cuisine. Puis, dès 1948, ils lancent des cuisines par éléments diffusées sous le nom de MOBALPA (contraction de «Mobilier des Alpes»). L’entreprise va connaître un succès qui marque toute la seconde moitié du XXe siècle et continue de se développer aujourd'hui avec une activité diversifiée (cuisines, salles de bains et meubles de rangement).

Rues et places de Thônes


Place Pierre BASTIAN 
Chef du secteur de Thônes de l’Armée Secrète, le lieutenant Pierre Bastian (1907-1944) joua un rôle très important dans la résistance locale. 

Arrêté après les combats de Glières, il fut torturé à Annecy puis exécuté à Alex. La place centrale de Thônes porte son nom.

Rue de la SAULNE et rue du COLLÈGE

Fernand CUILLERY (1893-1962)
Emigré au Mexique, il réussit dans l’hôtellerie et le commerce des vins et spiritueux. Co-fondateur du lycée de Mexico. Vice-président de la Fédération mexicaine d’équitation. Généreux donateur de Thônes, sa commune natale, durant la seconde guerre mondiale. Une passerelle qui joint le parking de la gare des cars à la rue de la Saulne, près de sa maison natale, porte son nom.

Le Bienheureux Pierre FAVRE (1506-1546)
Né en 1506 à Saint-Jean-de-Sixt, mort à Rome en 1546. Fondateur avec Ignace de Loyola, de la compagnie de Jésus (les Jésuites) dont il fut le premier prêtre et ardent prédicateur à travers toute l’Europe. La route qui conduit au Collège Saint-Joseph porte son nom.

Rue des CLEFS

Aimé CONSTANTIN (1831-1900)
Erudit savoyard spécialisé dans l’étude du patois, Aimé Constantin n’oublia jamais sa ville natale et lui accorda une place de choix dans ses travaux notamment avec la préparation du premier dictionnaire de patois. Un jardin d’agrément, près du parking du Vieux-Collège, porte son nom.

Aimé VASCHY (1857-1899)
Ingénieur des Télécommunications né à Thônes, auteur de nombreux ouvrages scientifiques. Une rue, qui rejoint la rue de La Tournette depuis le parking du Vieux-Collège, porte son nom.

Docteur CHATRON (1805-1876)
Médecin thônain né rue des Clefs disciple puis continuateur d'Hahnemann, fondateur de l’homéopathie. Son tombeau se trouve dans l’ancien cimetière de Thônes.

Le Villaret

Marguerite FRICHELET (1756-1793)
Née le 2 janvier 1756, héroïne de la guerre de Thônes, en mai 1793. Elle a été fusillée à Annecy, sur le champ de Mars, le 18 mai 1793. La route conduisant au Villaret porte son nom.